Ma 1ère guesthouse, Nita Rafthouse, est une maison en bambou posée sur un radeau flottant sur la fameuse rivière Kwai.
Après 45 minutes d'une montée facile sur des pierres glissantes, j'arrive à la 7eme et dernière cascade.
Beau cadre mais trop de monde (les thaïs sont bruyants).
La beauté de cet endroit tient à l abondance du calcaire qui donne une belle couleur bleue à l'eau dans le bassin.
Pas le grand confort (douche tonifiante, pas de serviette) mais la 1ère nuit sera récupératrice avec le décalage horaire.
Pour ma première visite, je décide d'aller voir la jungle Thaï dans le parc national des chutes Erawan situé à 70km à l ouest de Kanchanaburi.
Les Erawan Waterfalls sont 7 cascades que l'on parcours via un sentier goudronnés (puis terreux) d'environ 1h dans la jungle.
C'est un peu plus calme ensuite mais pas assez à mon goût pour apprécier les lieux.
Et pourtant, en prévision de la foule, j'étais parti de bonne heure!
Les cascades ne sont pas spectaculaires car le débit d'eau est insuffisant.
Entre 2 cascades, point de vue sur les petites montagnes environnantes.
Baignade possible avec les poissons gourmands qui picorent la chair!
Encore plus de monde au retour...
Je change de guesthouse pour me rapprocher du pont de la rivière Kwai.
Rainbow guesthouse, un bungalow rouge face à la rivière : quel cadre idéal pour rêver, vivre au rythme indolent de la rivière, regarder les étoiles et entendre le croassement des grenouilles la nuit.
Près de la gare de train de Kanchanaburi, le cimetière qui commémore les prisonniers de guerre morts dans la construction de la ligne de chemin de fer entre 1942 et 1944
Cette ligne décidée par les japonais devait permettre d'envahir l'Inde en traversant la Birmanie.
Les terribles conditions de vie dans les camps ont provoqué la mort de milliers de soldats occidentaux (américains australiens britanniques) et surtout asiatiques (coréens, birmans).
Un musée explique dans le détail la genèse du projet, les maladies dont étaient victimes les prisonniers sous alimentés, le système D dans les camps, la cruauté des japonais.
Après quelques km de marche le long de la rivière : le pont.
Le site doit être trop silencieux pour eux!
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